Boxon foutraque bordélique, nécessairement superfétatoire.

Je suis dourak Je suis foutraque J'écris smerdiaque Je rime en vrac Je bois cognac Ça me détraque Je suis dourak Je suis foutraque Ni dieu ni mac Ne me cornaque Je vais je vaque À mon micmac Je suis dourak

Para la lucha labrador teckel tequila gibberish clusterfuck autostrade.

Foutraquisation.

Foutraqueries.

Foutraquisme.

Foutraquiste.

Foutraquisant.

La Mort des pauvres

Charles Baudelaire (1821 – 1867)
C’est la Mort qui console, hélas ! et qui fait vivre ; C’est le but de la vie, et c’est le seul espoir Qui, comme un élixir, nous monte et nous enivre, Et nous donne le cœur de marcher jusqu’au soir ; À travers la tempête, et la neige, et le givre, C’est la clarté vibrante à notre horizon noir ; C’est l’auberge fameuse inscrite sur le livre, Où l’on pourra manger, et dormir, et s’asseoir ; C’est un Ange qui tient dans ses doigts magnétiques Le sommeil et le don des rêves extatiques, Et qui refait le lit des gens pauvres et nus ; C’est la gloire des Dieux, c’est le grenier mystique, C’est la bourse du pauvre et sa patrie antique, C’est le portique ouvert sur les Cieux inconnus !

La Muse vénale

Charles Baudelaire (1821 – 1867)
Ô Muse de mon cœur, amante des palais, Auras-tu, quand Janvier lâchera ses Borées, Durant les noirs ennuis des neigeuses soirées, Un tison pour chauffer tes deux pieds violets ? Ranimeras-tu donc tes épaules marbrées Aux nocturnes rayons qui percent les volets ? Sentant ta bourse à sec autant que ton palais, Récolteras-tu l’or des voûtes azurées ? Il te faut, pour gagner ton pain de chaque soir, Comme un enfant de chœur, jouer de l’encensoir, Chanter des Te Deum auxquels tu ne crois guère, Ou, saltimbanque à jeun, étaler tes appas Et ton rire trempé de pleurs qu’on ne voit pas, Pour faire épanouir la rate du vulgaire.

Villanelle

Laurent Tailhade (1854 – 1919)
André Vervoort nous assigne, Mon cher Philipppe Dubois : Préparons nasses et ligne. Comme, en août, une maligne Griéche abattant des noix, André Vervoort nous assigne Et, scombéroïde insigne, Nous veut réduire aux abois. Préparons nasses et ligne. Immaculé, fleur de cygne, Plus blanc que les palefrois, André Vervoort nous assigne. L’amour lui fut une vigne Pampinante et de bon choix. Préparons nasses et ligne. Pour que Boisdeffre s’indigne Et que l’on nous mette en croix, André Vervoort nous assigne. Que nul n’accuse la guigne, Mais bien le retour des mois. Préparons nasses et ligne. Il faut bien qu’un dos s’aligne Dans la saison des bains froids. André Vervoort nous assigne, Préparons nasses et ligne.
25 mai 1898

Les Conquérants

Dourak Smerdiakov
À Hérédia.
Comme un vol de butors hors du vaseux limon, Lasses de taquiner leurs prises familières, De Roissy ou d'Heathrow, les lignes meurtrières Partaient ivres de prendre à l'Asie ses tacons. Ils s'en allaient pêcher les fabuleux saumons Que le pays des Khans mûrit dans ses rivières, Et les vents de la steppe arrachaient aux ornières Les puissants quatre-quatre emportés vers l'Orkhon. Chaque soir, sous la yourte, allumant leur prunelle À l'arkhi prodigieux, ils jetaient, recueillis, Vers les points cardinaux l'offrande rituelle, Ou cherchant dans la nuit d'Oulan-Bator des filles, Ils braillaient leur néant et leur triste folie Puis gerbaient leur vodka au loin vers le Gobi.

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