Boxon foutraque bordélique, nécessairement superfétatoire.
Je suis dourak
Je suis foutraque
J'écris smerdiaque
Je rime en vrac
Je bois cognac
Ça me détraque
Je suis dourak
Je suis foutraque
Ni dieu ni mac
Ne me cornaque
Je vais je vaque
À mon micmac
Je suis dourak
Para la lucha labrador teckel tequila gibberish clusterfuck autostrade.
Foutraquisation.
Foutraqueries.
Foutraquisme.
Foutraquiste.
Foutraquisant.
Que j’aime voir, chère indolente,
De ton corps si beau,
Comme une étoile vacillante,
Miroiter la peau !
Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums,
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns,
Comme un navire qui s’éveille
Au vent du matin,
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain.
Tes yeux, où rien ne se révèle
De doux ni d’amer,
Sont deux bijoux froids où se mêle
L’or avec le fer.
À te voir marcher en cadence,
Belle d’abandon,
On dirait un serpent qui danse
Au bout d’un bâton.
Sous le fardeau de ta paresse
Ta tête d’enfant
Se balance avec la mollesse
D’un jeune éléphant,
Et ton corps se penche et s’allonge
Comme un fin vaisseau
Qui roule bord sur bord et plonge
Ses vergues dans l’eau.
Comme un flot grossi par la fonte
Des glaciers grondants,
Quand l’eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents,
Je crois boire un vin de Bohême,
Amer et vainqueur,
Un ciel liquide qui parsème
D’étoiles mon cœur !
Je disais : « Quand viendra la reine que j’attends,
La grande fiancée aux mains victorieuses,
Je trouverai des paroles mystérieuses,
Des mots couleur de ciel, d’aurore et de printemps.
« Et, comme réveillé d’un sommeil de cent ans
Par le baiser de ses lèvres impérieuses,
Pour dire nos amours pâles et merveilleuses
Je chanterai d’antiques hymnes éclatants. »
Et te voici ! Je tiens tes deux mains adorées,
Sans pouvoir proclamer en des chansons sacrées
La gloire de ton corps et de ton cœur charmant.
Mais près de toi, muet de voluptés étranges,
Je garde dans mon cœur silencieusement
Mon amour trop profond pour s’épandre en louanges.
Juin 1889.
Cava solans ægrum testudine amorem.
Au chant des luths et du kinnor
Gabriel — tout en or — épelle,
Ô combien soëve ténor !
La séquence et l’hymne si belle.
Tout près de lui, sur l’escabelle,
Un marlou de chef démuni
Répond Amen tandis que bêle
Madame veuve Pranzini.
Quadragénaire mutine ! Or
Elle est vicomtesse et rappelle,
Quant aux chloroses, G. Vanor.
Comme figue mûre qu’on pèle,
Comme raisin dans la coupe, elle
Sécrète un mucus infini
À l’odeur des pieds isabelle,
Madame veuve Pranzini.
Dans Bullier, où sont les Connor,
Aux Gobelins, à la Chapelle
Ses yeux trouvent le kohinor,
Id est : rognon du tout imbelle,
Pin d’Atys, mais avant Cybèle.
Pour ce elle jute en maint garni,
La très ci-devant colombelle :
Madame veuve Pranzini.
ENVOI
Prince, ton maître de chapelle
Préfère Bach à Rossini.
Mais, vers l’Inflammatus, compelle
Madame veuve Pranzini.
Quand les trois déités à la charmante voix
Aux pieds du blond Pâris mirent leur jalousie,
Pallas dit à l'enfant: Si ton coeur m'a choisie,
Je te réserverai de terribles exploits.
Junon leva la tête, et lui dit : Sous tes lois
Je mettrai, si tu veux, les trônes de l'Asie,
Et tu dérouleras ta riche fantaisie
Sur les fronts inclinés des peuples et des rois.
Mais celle devant qui pâlissent les étoiles
Inexorablement détacha ses longs voiles
Et montra les splendeurs sereines de son corps.
Et toi lèvre éloquente, ô raison précieuse,
Ô Beauté, vision faite de purs accords,
Tu le persuadas, grande silencieuse !