Boxon foutraque bordélique, nécessairement superfétatoire.
Je suis dourak
Je suis foutraque
J'écris smerdiaque
Je rime en vrac
Je bois cognac
Ça me détraque
Je suis dourak
Je suis foutraque
Ni dieu ni mac
Ne me cornaque
Je vais je vaque
À mon micmac
Je suis dourak
Para la lucha labrador teckel tequila gibberish clusterfuck autostrade.
Foutraquisation.
Foutraqueries.
Foutraquisme.
Foutraquiste.
Foutraquisant.
Coco dit Tape-à-l’Œil, professeur de savate,
Camelot et dompteur de caniches, ayant
Sur quelque pante aussi lourdaud que flamboyant
Prélevé le mouchoir, la bourse ou la cravate,
Est dans les fers. Le désespoir règne parmi
Tant d’épouses qu’il asservit à sa conquête
Et ces « dames » du Chabannais font une quête
Pour que soit d’un peu d’or son courage affermi.
Mais, enclin aux repos que lui fait Pélagie,
Le « petit homme » anémié se réfugie
Près des conspirateurs dont brille cet endroit
Et, fier de resucer les mégots qu’il impètre
Chez les poètes et chez les docteurs en droit,
Il savoure l’orgueil de voir des gens de lettres.
Ses yeux sont transparents comme l'eau du Jourdain.
Elle a de lourds colliers et des pendants d'oreilles ;
Elle est plus douce à voir que le raisin des treilles,
Et la rose des bois a peur de son dédain.
Elle rit et folâtre avec un air badin,
Laissant de sa jeunesse éclater les merveilles.
Sa lèvre est écarlate, et ses dents sont pareilles
Pour la blancheur aux lis orgueilleux du jardin.
Voyez-la, voyez-la venir, la jeune reine !
Un petit page noir tient sa robe qui traîne
En flots voluptueux le long du corridor.
Sur ses doigts le rubis, le saphir, l'améthyste
Font resplendir leurs feux charmants : dans un plat d'or
Elle porte le chef sanglant de Jean Baptiste.
Or, les Nantais ont fait savoir au bureau de l’Association qu’ils refusaient de recevoir ses membres, si M. Grimaud en restait président.
Dr Paul Archambault.
Capitaines vaseux, gentillâtres dévots,
Et les sous-offs, et les vicaires aux pieds sales
Devant Grimaux (un syndiqué !) ferment leurs salles,
Et tous, avec transport, beuglent comme des veaux,
Car la Province, dont les mœurs sont étonnantes,
Prise Judet, Boisdeffre et Pellieux aussi.
Les miracles de Lourde et l’ange Esterhazy
Conjouissent le cœur imbécile de Nantes.
C’est pourquoi les marchands de thon, les hobereaux
Se rebiffent à la manière des taureaux,
Abominant le juif sur la Loire et sur l’Erdre.
L’eau bénite leur est un « sortilège bu ».
Ce qu’on leur voit d’esprit court en Drumont se perdre :
À ces causes, il sied de dire — tel Ubu, —
Pour la rime et pour la raison : Vive l’Armerdre !
Cinq heures. Les gardiens en manteaux verts, joyeux
De s’évader enfin d’au milieu des chefs-d’œuvre,
Expulsent les bourgeois qu’ahurit la manœuvre.
Et les rouges Yankees écarquillant leurs yeux.
Ces voyageurs ont des waterproofs d’un gris jaune
Avec des brodequins en allées en bateau ;
Devant Rubens, devant Rembrandt, devant Watteau,
Ils s’arrêtent, pour consulter le Guide Joanne.
Mais l’antique pucelle au turban de vizir,
Impassible, subit l’attouchement du groupe.
Ses anglaises où des lichens viennent moisir
Ondulent vers le sol ; car, sur une soucoupe
Elle se penche pour fignoler à loisir
Les Noces de Cana qu’elle peint à la loupe.